Before Midnight nous raconte le dernier volet de la trilogie de notre couple amoureux.
Après un premier film assez bavard mais pourtant très romantique, et un second aussi parfait dans ses détails que dans sa magie, c’est quand même avec une certaine appréhension qu’on attend de voir si l’ensemble peut aller encore plus loin. Et malheureusement non, la magie de leur seconde rencontre n’a pas résisté au temps et offre ici un spectacle plus accès sur les cris et les disputes que sur l’amour et la romance, et ce malgré un nouveau lieu prometteur.
Le charme des premiers est donc effacé, d’autant plus que l’on a pas le même plaisir à découvrir le Péloponnèse comme on a pu en prendre pour voir Vienne et Paris. Quelques petites scènes manque d’intensité et un mélange de conversations pesantes et de romantisme passable se fait sentir. Les sujets évoqués par de nombreux personnages rendent les échanges peu happant pour le spectateur, surtout vu le manque de finalité qui y sont attaché. On n’en retiendra d’ailleurs quasiment rien.
Et notre couple si romantique auparavant finit par se battre plus qu’autre chose. La réalité de l’adultère vient gâcher cette histoire si inattendue mais tout de même plausible si on souhaitait y croire. Les disputes stériles et navrantes s’enchaînent, à défaut de le faire rêver, le spectateur en devient gêné même si il gardera toujours espoir dans la saga. La vision du couple et du rôle de parent en est d’autant plus triste. La scène finale n’arrive pas à la hauteur des autres, confirmant le film et son contenu.
Before Midnight n’arrive pas à retrouver le style ou la magie du second opus, restant une déception avec tout de même un peu de charme.
– Note : 5/10 -